Une garagiste avec une longueur d’avance

PortraitsLe 11/03/2016
Laurence Tonna Maurizot garagiste passionnée regorge de bonnes idées.

A Fuveau, rond- point de l’Europe, le garage Renault de Laurence Tonna Maurizot ne cesse d’évoluer. Cette garagiste passionnée regorge de bonnes idées pour rentabiliser son affaire.

Laurence Tonna Maurizot le reconnaît, « lors du premier face-à-face avec les clients, le fait d’être une femme peut-être un handicap. Mais très vite les doutes s’envolent. » Il faut dire qu’elle travaille dans un milieu où dominent les hommes. Alors qu’elle n’avait que 20 ans, cette fille de garagiste n’a pourtant pas hésité à acheter son garage. « La mécanique c’est bien souvent une affaire d’hommes. Au premier abord, c’est délicat pour eux d’entendre une fille parler du métier. Mais quand les compétences sont là, tout va. » Et de ce côté-là, rien à signaler.

Centre commercial

En plus de son savoir-faire en mécanique, Laurence Tonna Maurizot s’est révélée être une bonne visionnaire.
Son objectif ? Toujours avoir une longueur d’avance. C’est ainsi que son garage ne cesse d’évoluer au fil des ans.

Au départ, son local se situe face au rond-point de l’Europe, à Fuveau. A cette époque, l’ensemble est composé d’une maison accolée à une grange. Pour s’agrandir et répondre à certaines nouvelles normes, elle procède à de vastes changements. « J’ai contacté la mairie et bâti un projet de centre commercial avec plusieurs commerces (banque, boulangerie) dont mon nouveau garage. » Elle bénéficie ainsi d’un vaste hall d’exposition et d’un endroit dédié à la réparation et à l’entretien des véhicules. Depuis peu, elle vient de franchir une nouvelle étape.

Arrivée du bio

« Avec les nouvelles méthodes de commercialisation et de vente, notamment via Internet, mon garage n’avait pas besoin d’avoir un si grand espace de vente », explique Laurence Tonna Maurizot.
Sa solution ? « J’ai réduit de moitié mon hall d’accueil et les lieux ont été réagencés. » Reste à trouver l’enseigne pour occuper ce nouvel espace disponible. C’est chose faite avec l’arrivée d’un supermarché bio Marcel & Fils en septembre dernier.

D’un côté, le métier a muté, de l’autre, les superficies coûtent chères. J’ai donc trouvé une bonne solution pour rentabiliser le tout ", résume cette garagiste gestionnaire et visionnaire.

Caroline Dupuy
"Les Nouvelles Publications" - 11 mars 2016

Les Nouvelles Publications